Support Euro Croissance PREPAR Avenir : +3,84 % net en 2017

RAPPORT DE GESTION 2017

 
Le portefeuille de PREPAR Avenir, à la fin de l’année (investissements  réalisés et engagés), était composé pour près de 45 % de titres de taux et assimilés, majoritairement à revenu variable, rendant cette partie de l’actif insensible aux variations de taux d’intérêt.
Les actifs de diversification en constituaient par conséquent plus de 55 %, se distribuant entre les placements immobiliers, essentiellement des parts de SCPI pour un plus de 15 %, les OPCVM dits flexibles ou de performance absolue pour également un plus de 15 % et enfin le private equity, essentiellement des fonds d’infrastructures, pour environ 25 %.

 

L’actif a dégagé en 2017 une performance financière nette de 3,84 %De ce fait, la valeur de la provision de diversification a pu être notablement revalorisée, tout en permettant une dotation à la Provision Collective de Diversification Différée (PCDD), une réserve destinée à préserver les performances futures de PREPAR Avenir.

 

Rappelons en effet que l’investissement dans PREPAR Avenir se compose :
d’une provision dite « mathématique », représentant la valeur actuelle du capital garanti,
et d’une provision de « diversification », moteur de la performance attendue.
Cette performance est fonction de l’horizon de placement choisi, du niveau de la garantie à terme (de 80 % à 100 %) et de la date des versements réalisés.

 

Mécaniquement, les contrats contenant la plus grande part de provision de diversification (ceux ayant un horizon long et un niveau de garantie à terme inférieur à 100 %) enregistrent donc une très belle progression sur l’année.

 

A titre d’illustration, la performance d’un investissement réalisé le 1er janvier 2017 dans
PREPAR Avenir, avec un horizon de 15 ans, a été en 2017 de :

avec une garantie de 100 % : +4,83 %
avec une garantie de 90 % : +5,41 %
avec une garantie de 80 % : +5,99 %

Fonds EURO : rapport de gestion 2017

RETOUR SUR L’ANNÉE 2017

Les principales tendances de l’année 2017 ont été :
• des taux de croissance économique positifs, et observés sur l’ensemble des principaux marchés mondiaux ;
• l’interventionnisme maintenu des Banques Centrales, et de la BCE en particulier, qui a contribué au maintien des taux à des niveaux bas ;
• la poursuite de la remontée des taux directeurs américains, à un rythme très mesuré ;
• une relative stabilité des prix du pétrole, tendance amorcée au cours de l’année précédente après une forte baisse.
Ces éléments ont permis à la plupart des marchés d’actions mondiaux d’afficher de belles performances dans un contexte de volatilité plutôt faible, notamment au CAC40 qui a vu son niveau augmenter de près de 10 % en 2017.

FONDS EURO : NOTRE POLITIQUE DE GESTION EN 2017

Afin d’optimiser le rendement des nouvelles ressources issues à la fois des remboursements de titres anciens acquis à une époque où les taux étaient plus élevés, des coupons et de la production nette, les achats obligataires ont été orientés pour moitié environ vers des titres bancaires sur des durées proches de 10 ans à des taux actuariels supérieurs à 2 % sur des émissions à subordination légère.
L’autre moitié a été répartie sur des émetteurs « corporate ».
Le premier poste des investissements en actifs de diversification a été celui constitué des actions, pour plus de 60 millions d’euros, répartis sur 6 fonds, dont 2 trackers.
D’autres investissements ont été orientés vers des OPCVM flexibles ou de performance absolue (plus de 40 millions d’euros répartis sur 3 fonds).
Enfin, de nouveaux investissements ont été effectués : en Infrastructure, avec un engagement d’un peu plus de 40 millions d’euros sur 5 fonds et en immobilier, avec une trentaine de millions d’euros déployés au travers de
4 fonds.

Les réserves (Fonds EURO)
Les réserves accumulées totales, qui incluent les plus-values latentes, représentent plus de 8 % des encours.
Dédiées aux assurés, elles sont stratégiques pour la protection des rendements futurs des contrats.

 

Conjoncture financière à fin décembre 2017

« Une bonne nouvelle peut en cacher…une autre »

Depuis le début de l’année, il ne se passe pas une journée sans que les investisseurs n’aient une raison au moins de se satisfaire de la conjoncture économique.
Si, depuis plusieurs mois déjà, les indicateurs avancés ou les enquêtes étaient largement passés en territoire positif, au moment du bilan, plus aucun doute ne peut persister sur le fait que la croissance est de retour et bien installée. Elle l’est Outre Atlantique depuis plusieurs années déjà puisque 2017 sera la huitième année de hausse du PIB, éloignant un peu plus l’économie américaine de la crise de 2008/2009.

La trajectoire de sortie a été plus périlleuse en Europe et en zone euro en particulier. Il aura fallu une rechute en 2011 avant que ne se dessine timidement un début de reprise qui ne s’est que récemment diffusé à l’ensemble des pays de la zone. A présent même l’Italie, en retard sur ses voisins, affiche un bilan positif.

De ce fait, la croissance dans la zone euro s’est accélérée à 2,5 % en 2017 après 1,8 % en 2016. Si la France se situe en dessous, avec un rebond de 1,9% seulement, elle fait cependant nettement mieux que l’année précédente. Par ailleurs, sa dynamique, une fois n’est pas coutume, a été alimentée avant tout par le renfort de l’investissement, qu’il soit résidentiel ou productif, et dont la contribution a été plus élevée que celle de la consommation privée. Cette accélération récente devrait se poursuivre en 2018. En effet, les chefs d’entreprises dénoncent de plus en plus fréquemment leurs difficultés de recrutement et l’appareil de production a déjà dépassé de 3 points son niveau moyen de long terme en termes d’utilisation. Le retard pris au cours des années de crise pourrait aussi se traduire par un rattrapage qui continuera à alimenter ce poste en 2018. Alors que les craintes longtemps se sont focalisées sur une demande atone, c’est à présent sur les capacités de l’offre à y répondre que se concentrent les interrogations. Ces contraintes risquent de se traduire par un peu plus de pressions sur les prix et les salaires. Mais finalement ce serait là aussi une bonne nouvelle pour réveiller les dépenses des ménages en 2018

Brigitte Troquier – Economiste BRED Banque Populaire

Marchés financiers au 1er semestre 2017

« Parachever l’Union économique et Monétaire »

Depuis le résultat des élections Présidentielles et Législatives françaises,  un vent d’optimisme s’est levé sur la zone euro.

Les craintes de repli sur soi, qui avaient menacé l’Union avant les  élections aux Pays-Bas puis en France, se sont éloignées et, dans l’attente de celles qui se préparent pour le mois de septembre en Allemagne, l’approfondissement de l’Union est relancé.

Depuis la phase de récession de 2008 et son apogée en 2010, marquée par la crise de la dette et la menace d’éclatement de l’Union, son architecture s’est renforcée. De nouveaux outils ont été conçus pour apporter une assistance financière d’urgence aux états (le Mécanisme Européen de Stabilité a été un premier aboutissement), puis pour encadrer le secteur bancaire. L’Union Bancaire en 2012 est venue consolider cet édifice. Bien qu’encore imparfaite, elle a progressivement doté l’Union d’une infrastructure de supervision et de résolution des faillites bancaires dans un cadre qui écarte la mise à contribution des états en cas d’éventuel défaut.

En matière de budget européen, les chantiers identifiés d’une convergence de la politique économique et une attention portée aux effets agrégés des choix politiques nationaux sont revenus à l’ordre du jour, au même titre que les questions en matière de politique salariale et fiscale. Des règles prudentielles ont été normalisées, mais cet ensemble de mesures est encore insuffisant pour achever l’Union.

De nouvelles avancées s’imposent à présent qui ne peuvent pas faire l’économie d’une clarification sur ce que les pays membres veulent faire de la zone euro et plus largement de l’Union. Les questions de gouvernance y tiennent une place centrale, telles que le rôle renforcé du Parlement Européen et, pour aller plus loin, celui du Ministre des Finances.

L’effervescence sur ces sujets renaît à l’occasion du soixantième anniversaire de l’Europe mais bien plus encore, à un moment où, au sortir d’une crise majeure, nombre de scrutins démocratiques ont renouvelé leur souhait d’aller plus loin sur la voie de l’Union.

Sans aucun doute, ces propositions vont affronter de nouvelles exigences de la part de Francfort, particulièrement en matière de maîtrise des dépenses publiques de ses partenaires. Le moment paraît approprié alors que les négociations sur le Brexit, dans une conjoncture continentale plus favorable, sont l’occasion d’élargir le champ des réformes dans une Union plus résistante.

Brigitte Troquier – Economiste BRED Banque Populaire