Déclaration IFI 2023

VALEURS ET RATIOS IMMOBILIER AU 31/12/2023

Si vous avez réalisé des investissements en SCCV/SCI, OPCI et/ou SCPI au sein d’un de nos contrats, seule la fraction de la valeur représentative des actifs immobiliers (valeur IFI) compris dans ces unités de compte au 1er janvier doit être déclarée.

Le nombre d’unités de compte de ce type, détenues au 1er janvier 2024, figure sur votre relevé annuel 2023. Il vous suffit ensuite de le multiplier par la valeur IFI indiquée ci-dessous, en fonction de votre statut fiscal.

En cas de pluralité de contrats détenant un même support SCCV/SCI, OPCI et/ou SCPI vous devrez alors additionner le nombre d’UC détenues pour chaque support, tous contrats confondus.

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Conjoncture financière à fin 2023

En 2023, la récession que les marchés redoutaient n’a finalement pas eu lieu. En Europe, l’activité économique (PIB zone EU) a stagné (variation du PIB sur un an : 0 %), tandis qu’aux Etats-Unis elle
progressait davantage que prévu (le PIB progresse de 2,90 % sur un an glissant ; et de 2,30 % sur 3 trimestres contre 1,70 % sur la même période en 2022). L’inflation est restée au coeur des préoccupations
tout en ralentissant nettement au cours de l’année. Les baisses des prix des énergies et de l’alimentation expliquent largement cette variation (aux Etats-Unis, l’indice des prix à la consommation (CPI) en glissement annuel, finit l’année à 3,1 % (nov.) contre 7,10 % en 2022 et pour la zone Euro à 2,90 % (déc.) contre 9,2 % (déc. 2022).
Au cours de cette année, les banques centrales américaines et européennes ont poursuivi leur politique de resserrement, le principal taux de refinancement de la BCE est passé de 2,50 % à 4,50 %
au cours de l’année. Dans le cadre de leurs politiques monétaires restrictives, les banques centrales ont commencé à retirer de la liquidité en réduisant leur bilan.

Toutefois la mise en oeuvre de ces politiques monétaires a fait apparaitre des difficultés dans les systèmes
financiers, comme on a pu l’observer au niveau des banques régionales aux Etats-Unis au premier trimestre (exemple : SVB).


Une autre surprise aura été la croissance chinoise. L’annonce de la fin de la politique 0-COVID à la fin de l’année 2022, avait fait prévoir le redémarrage de l’économie chinoise en 2023. Les chiffres d’activité ont été alignés avec les prévisions du gouvernement, avec finalement une croissance du PIB à 5,20 %. La croissance est devenue plus lente que par le passé, la tendance pourrait se poursuivre.


Dans ce contexte, et malgré les tensions géopolitiques, les marchés de dettes, du crédit et des actions ont tous enregistré des performances nettement positives, soutenus en fin d’année par les anticipations de fin du cycle de resserrement monétaire. On retiendra que les taux d’intérêt à long terme finissent en baisse sur l’année (le taux de l’OAT 10 ans passe de 3,02 % à 2,56 %). Les marchés d’actions profitent pleinement de ces anticipations également, ainsi l’indice Eurostoxx 50 a progressé de +19,20 % sur l’année.

Conjoncture financière à fin septembre 2023

2024 n’est plus très loin,

L’année 2023 se termine sur des performances économiques très contrastées. Elles sont restées solides aux Etats-Unis dans un contexte de resserrement monétaire rapide et ample. Ainsi la banque centrale américaine a procédé à 11 hausses de taux en l’espace de 16 mois atteignant un probable point haut à 5,5 % qui n’a plus évolué depuis juillet 2023.

La BCE a mené une action identique mais plus tardive et plus progressive aussi dans un contexte inflationniste qui semble s’éloigner progressivement. Le mouvement de repli mondial des pressions sur les prix est cependant encore insuffisamment engagé pour offrir aux instituts d’émission le loisir d’entamer le chemin d’un retour vers une politique moins contraignante.

L’activité économique s’est progressivement adaptée à ce nouveau contexte financier. Du côté des Etats-Unis, la politique budgétaire particulièrement active et le solde des réserves d’épargne accumulée au cours de la pandémie ont largement participé au maintien d’une dynamique de solide croissance, près de 3 % en g.a, malgré la hausse des taux. Dans la zone euro, le choc énergétique consécutif à la guerre en Ukraine affecte encore les économies les plus industrielles de l’Union. Ainsi, malgré le reflux de l’inflation, l’économie allemande souffre d’une crise énergétique durable qui contraint de nombreux secteurs d’activité à un profond changement de modèle et freine son activité. D’autres pays de l’union monétaire, moins exposés au gaz en provenance de Russie, réussissent à maintenir leur niveau d’activité en territoire légèrement positif. 
C’est le cas de l’Espagne de la France et même de l’Italie mais globalement la croissance de la zone reste fragile, en hausse d’à peine 0,1 % sur les quatre derniers trimestres. Dans un contexte où les marges budgétaires sont souvent contraintes par des niveaux de déficits et de dettes qui restent excessifs au regard des règles européennes tout nouveau coup de pouce venant des pouvoirs publics semble peu réaliste au moment où la parenthèse Covid qui avait fait un pas de côté en matière d’équilibres budgétaires va se refermer dès le 1er janvier 2024.

C’est pourquoi, si l’année 2023 se termine sur une performance modeste, 0,5 % dans la zone et 0,9 % en France, les premiers mois de la nouvelle année risquent de conjuguer à la fois le maintien en l’état d’une politique monétaire restrictive de la BCE malgré le reflux de l’inflation attendue à 3 % en fin d’année, et une politique budgétaire contracyclique sous contrainte.

Dans le même temps et avec une étonnante résilience, l’investissement productif reste sur une solide trajectoire. Les efforts de réindustrialisation et la nécessaire transition énergétique, résistent encore aux vents contraires de coûts financiers plus élevés et d’une demande plus fébrile. Ce relais de croissance pourrait néanmoins constituer la bonne surprise de l’année 2024.

Brigitte TROQUIER – Economiste BRED Banque Populaire

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Pour en savoir plus sur notre contrat PERI BRED :
PERI : Plan Épargne Retraite Individuel

Déclaration IFI

VALEURS ET RATIOS IMMOBILIER AU 31/12/2022

Si vous avez réalisé des investissements en SCPI, SCI/SCCV et/ou OPCI au sein d’un ou plusieurs de nos contrats d’assurance-vie, seule la fraction de la valeur (valeur IFI) représentative des actifs immobiliers compris dans ces unités de compte au 1er janvier doit être déclarée.

Pour faire votre déclaration, vous devez vous munir de votre relevé annuel 2022, reçu en mars 2023, pour connaitre le nombre d’unités de compte de type SCPI, SCI et/ou OPCI détenus au 31 décembre tous contrats confondus. Il vous suffit de multiplier ce nombre par la valeur IFI indiquée ci-dessous.

En cas de pluralité de contrats et de détention d’une même UC de type SPCI, SCI et/ou OPCI au sein de plusieurs contrats, vous devrez alors additionner le nombre d’UC détenues pour chaque UC de type SPCI, SCI et/ou OPCI, tous contrats confondus.

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Conjoncture financière à fin décembre 2022

2023, moins de croissance, pas de récession….

L’année 2022 s’achève sur des performances économiques remarquables même si elles le sont moins qu’en 2021 où les économies redémarraient après la pandémie.

Les Etats-Unis terminent l’année sur une croissance de 2,1 %, la zone euro affiche plus de 3,5 %, la France une performance soutenue de 2,6 %. Ces résultats cachent néanmoins un essoufflement de l’activité au fil des trimestres et plus particulièrement depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. Au-delà des lourdes conséquences de cette invasion sur les équilibres géopolitiques, cette intervention a déstabilisé de nombreux pans d’activités en matière d’approvisionnement énergétiques et exacerbé des tensions inflationnistes inédites depuis plusieurs décennies.

En fin d’année néanmoins, une réorganisation des approvisionnements en gaz, plus onéreux mais aussi plus diversifiés, une dynamique de croissance moins vigoureuse et un repli des prix d’un certain nombre de matières premières ont favorisé un reflux encore fragile des pressions inflationnistes. Ainsi en Zone Euro le pic à 10,6 % d’octobre dernier semble passé. L’inflation avait reflué à 8,5 % sur un an à fin janvier 2023. Aux Etats-Unis, elle n’est plus qu’à 6,4 % sur un an à fin décembre, alors que les pressions salariales se replient à leur tour à 4,6 % sur un an dans le secteur privé, malgré une dynamique de l’emploi qui reste ferme.
Cette détente est néanmoins encore loin d’un objectif d’inflation de 2 % auquel les politiques monétaires sont engagées. C’est pourquoi, elles ont probablement un peu de chemin à parcourir en matière d’ajustement monétaire. Leur action ne se concentre pas seulement sur les taux. Les grandes banques centrales se sont aussi engagées à réduire progressivement la taille de leur bilan, agissant par cette action sur l’ensemble de la courbe des taux.

L’année 2022 s’est terminée sur une note plus favorable écartant le risque de récession, les économies faisant preuve de résilience. Pour débuter 2023, les indicateurs d’activité sont stables ou en léger rebond. Les banquiers centraux vont devoir y trouver le dosage optimal : contribuer à faire refluer l’inflation tout en maintenant la croissance économique sur une trajectoire positive.

Brigitte TROQUIER – Economiste BRED Banque Populaire